Avec 12 millions d’unités vendues dans le monde depuis 1972, l’A4 et son aïeule, l’Audi 80, restent les pierres angulaires de la gamme Audi. Qualité de finition, confort, agrément de conduite et technologie de pointe président aux destinées de la berline et du break (Avant), lancés pour la première fois en simultané. Selon une tradition bien établie, l’A4 n’agresse pas les pupilles. Elle respecte les codes stylistiques du Premium.
Attentive aux remarques qui lui furent adressées, elle voit sa longueur bonifiée de 25 mm (4,725 m), sa largeur de 16 mm (1,842 m), son empattement de 12 mm (2,82 m) et sa garde au toit de 24 mm. En sus, elle abandonne 110 (berline) et 120 kg (break), ce qui n’est pas rien.
À bord, la qualité demeure le maître étalon. Tissus, cuir, surpiqûres font monter le curseur d’un cran. L’affichage de la carte de navigation en 3D et celui, tête haute, indiquant la vitesse, le trajet et la distance, les messages ainsi que le combiné numérique 12,3 pouces (de série sur S Line et Design Luxe) assurent le lien entre le conducteur et le monde extérieur. Mais dans la plupart des cas, il faut passer par la case options ou packs pour profiter de cette abondance de biens. C’est le cas de l’assistance prédictive de sécurité, facturée 1 800 euros : à partir des données du GPS, le système module la vitesse selon les indications des panneaux de signalisation, active le mode roue libre, ralentit la voiture en virage, à l’approche des intersections ou des ronds-points.
À cette technologie se greffent l’assistant d’évitement de collision, la caméra 360 degrés, l’avertisseur de sortie de véhicule et de stationnement perpendiculaire (inclus dans le pack City) et l’Adaptative Cruise Control, actif entre 0 et 65 km/h. Ce dernier a pour mission de détecter les marquages au sol, les véhicules circulant dans les files parallèles ou devant. Conduire sans les mains (de 0 à 3 km/h) dans les embouteillages, c’est désormais possible.
Mais l’A4 n’est pas seulement un laboratoire roulant. C’est aussi une belle machine à rouler. Paisiblement, dans un silence de cathédrale. Ou en sollicitant la cavalerie sous le capot. Le châssis sport, associé aux motorisations les plus pointues, transforment alors l’A4 en fauve.
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