LA TRADITION ? Il n’en a cure. À l’image du Nissan Juke, le Soul est un anticonformiste. La recette appliquée à la première génération a donc été reprise et amplifiée. Immense prise d’air, calandre en forme de nez de tigre, épaules de déménageur, antibrouillards ronds surdimensionnés, feux arrière à LED, dix coloris, trois teintes de pavillon (noir, blanc, rouge), quatre combinaisons bi-ton, jantes 16, 17 et 18 pouces et une série limitée, « Spirit of Soul », d’entrée de jeu, qui donnera naissance à deux collections annuelles : Kia joue à fond la carte de la personnalisation, antidote à la morosité.
Sous le vernis, le Soul cache un autre trésor, la plateforme de la Ceed, qui lui permet de gagner en précision de conduite et en confort. À bord, la vie est agréable. Le Soul s’est embourgeoisé, ainsi qu’en témoigne la planche de bord, les revêtements moussés, les sièges plus confortables, les haut-parleurs disposés horizontalement et l’écran tactile huit pouces intégrant le GPS et la caméra de recul, offrant une visualisation des bâtiments en 3 D.
Le Soul, « c’est le poil à gratter des SUV », prétendent ses parents. Il est vrai qu’il n’engendre pas la mélancolie. Sa direction « Flex Steer », à trois modes fonctionnement (Confort, Normal et Sport), fait merveille, notamment en ville. En matière d’équipements et d’espace, il ne ménage pas sa peine non plus pour accueillir ses invités.
Plus long que le précédent (20 mm, soit 4,14 m), plus large (15 mm, 1,8 m), il offre une longueur aux jambes, à l’avant et à l’arrière, supérieure de 20 et 5 mm, une largeur aux épaules accrue de 7,5 mm. Seule la garde au sol diminue (143 mm, contre 154 mm auparavant). Pas dramatique, le Soul n’est pas un as de la cabriole. Plutôt un citadin pur sucre.
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