Certains autotests ne viennent pas améliorer la prise en charge des patients. Toutefois, ils n’exposent pas les utilisateurs à des risques pour leur santé. Aussi, l’Académie de pharmacie a seulement émis quelques réserves sur l’utilisation de ces tests, qui peuvent être utiles dans certaines situations précises. Cinq tests sont concernés : les autotests de dépistage de l’hypercholestérolémie totale, de l’hypoferritinémie, de l’hypothyroïdie, de la ménopause et de l’ovulation.
« Par exemple, les autotests d’hypercholestérolémie totale peuvent être réalisés. Mais d’une part, il n’y a pas d’urgence à les pratiquer et d’autre part, il est préférable de faire un bilan lipidique plus complet (cholestérol et triglycérides) en laboratoire », observe Liliane Grangeot-Keros. Idem pour les tests d’hypoferritinémie et d’hypothyroïdie : l’expertise d’un biologiste médical pour interpréter les valeurs est plus qu’utile.
Enfin, les tests de la ménopause et de l’ovulation apparaissent comme peu utiles. En effet, le passage à la ménopause, qui peut s’effectuer progressivement sur un certain laps de temps, est difficile à déterminer. Tout comme le moment de l’ovulation est difficile à définir, le test devant être réalisé au moment pressenti du pic de LH, pas toujours facile à estimer.
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