Le Quotidien du pharmacien. — Vous souhaitez initier, en 2020, une démarche visant à exposer à vos confrères les différentes composantes de l’indépendance professionnelle des adjoints. Parmi elles, la possibilité qui leur est faite d’entrer au capital de l’officine. Pourquoi ce dispositif vous semble-t-il important ?
Jérôme Paresys-Barbier.- La prise de participation au sein de l’officine dans laquelle il exerce constitue pour l’adjoint la première marche pour devenir copropriétaire, cotitulaire. Cette décision peut rassurer un titulaire sur la relève et pour l’adjoint, c’est un processus de transformation. On devient « chef », on démontre ses capacités de chef d’entreprise au titulaire qui serait susceptible de céder ses parts à l’avenir et surtout on se rend compte si on est fait, ou non, pour devenir titulaire. D'autre part, le fait d'être entré au capital facilitera, pour les adjoints, leur prise de décision en toute indépendance professionnelle.
Cette entrée progressive au capital donne-t-elle des garanties à chacun des partenaires ?
Tout à fait. Le pacte d’associés va déterminer tous les points, tant les conditions de sortie si l’adjoint doit quitter l’officine pour une raison ou une autre, que les conditions de rachat. Pour le titulaire, c’est la certitude de savoir à quel prix il cédera son officine ; pour l’adjoint, cela représente la garantie de savoir qu’il ne sera pas soumis aux fluctuations du marché.
Ce dispositif représente-t-il pour vous le meilleur tremplin vers l’installation ?
Assurément. Car il sécurise tout le monde, y compris les banques qui ont connaissance de la bonne gestion de l’officine. Il favorise par conséquent l’emprunt. Il faut inciter les jeunes à se saisir de cette opportunité. Cette perspective d'avenir est enthousiasmante et en phase avec l'esprit d'entreprise propre à l'officine.
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