« C’EST UN LIEU et une université que je connais bien, confie Jean-Luc Duroux, dans lesquels j’exerce au quotidien depuis 1988, et où je côtoie des gens de grande qualité. Bien que n’étant pas pharmacien, ni de formation ni de métier, j’ai été porté à ce poste par un Conseil dont je suis par ailleurs membre, comme l’était mon prédécesseur, avec lequel je travaillais. Ce qui ne m’empêchera pas de continuer à enseigner, et à rechercher. » Car le nouveau responsable des étudiants limousins en pharmacie cumule déjà plusieurs fonctions, dont la direction d’une équipe se consacrant à la recherche biomoléculaire et la thérapie anti-tumorale.
Marié, père de deux enfants, Jean Luc Duroux est un épicurien, passionné par le vin – tout particulièrement les dives bouteilles du sud ouest et de la vallée du Rhône - comme par le sport, dont il pratique plusieurs activités. Au menu, course à pied et tennis, tout en gardant un œil sur le foot dans lequel il s’est distingué quinze ans durant. Diplômé de la faculté des sciences de Limoges, il a rédigé une thèse remarquée sur les polymères conducteurs, anticipant ainsi en quelque sorte sur sa vocation de chercheur. Prendre en main l’unité pharmacie est certes une tâche supplémentaire qui devrait occuper un emploi du temps déjà bien rempli, mais qu’il trouve enrichissante.
Au service de sa fac.
« Je suis un enseignant avant tout, rappelle t-il, et gérer une institution recevant plus de cinq cents étudiants fait en quelque sorte partie de mes compétences, même si j’ignore encore beaucoup de cette fonction. Je peux compter sur une équipe dévouée, capable, dynamique, pour m’assister dans cette tâche, qui se complique avec la mise en place de la première année commune des études de santé. D’autant plus que cette dernière va entraîner ipso facto d’autres bouleversements, dès la seconde année, que j’aurais à expliquer et à réaliser. J’arrive à un instant crucial, ce qui est un peu effrayant, mais d’autant plus intéressant. Et puis, je le répète, je ne suis pas seul. »
Quant à l’aura ou la notoriété que pourrait engendrer sa haute fonction, le jeune doyen préfère rester modeste et recadrer à sa vraie place son poste, si prestigieux soit-il. Élu pour cinq ans, il se veut conscient de ses missions, de ses responsabilités et de ce qu’il pourra apporter à sa faculté. Estimant être le représentant officiel de cette dernière, il n’en reste pas moins lucide quant à ses connaissances en un monde qu’il va découvrir au fil des mois, et pour l’intégration duquel il n’a pas été préparé.
« Je m’adapterai, analyse Jean Luc Duroux, en écoutant ceux qui étaient en place bien avant moi, dont mes deux vice-présidents du Conseil, qui sont pharmaciens de formation et qui ont une maîtrise totale de l’institution. J’ai des projets, que je ne veux pas révéler prématurément, et que j’exposerai en réunion prochainement, sur lesquels nous réfléchirons en commun. Il n’y aura pas de bouleversements dans la politique maison, mais il est évident que nous sommes actuellement à un tournant avec ces réformes qui auront obligatoirement un impact sur le futur. Nous devrons en tenir compte dans notre stratégie, proposer des axes, impulser des idées. Doyen, ce n’est pas pour un professeur obtenir un bâton de Maréchal, ni avoir une promotion aux aspects financiers attractifs. Les honneurs – même si c’en est un – et les richesses doivent aller se prendre ailleurs. C’est tout simplement un poste de haute responsabilité dans lequel on est au service d’une communauté, et où l’on doit donner le meilleur de soi. »
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