Après deux années de recul, les dépenses en médicaments de ville marquent une nouvelle hausse (3,8 %) pour atteindre 23 milliards d’euros en 2014, selon les chiffres publiés hier par la CNAMTS. L’officine ne profite cependant pas de cette remontée. Bien au contraire puisque les ventes de médicaments délivrés en pharmacie ont chuté de 1 %, à 20,3 milliards d’euros, en dépit d’une hausse de 0,7 % des prescriptions. L’Assurance-maladie le reconnaît, l’explosion des dépenses résulte « exclusivement de l’arrivée des nouveaux antiviraux d’action directe (NAAD) dans le traitement de l’hépatite C, ce qui ne traduit pas de dérive de la prescription ».
L’officine ne saurait donc être tenue responsable de la hausse de 845 millions d’euros de ces dépenses de médicaments rétrocédés. Ceci d’autant moins que, pendant la même période, les pharmacies de ville ont consenti des efforts concrétisés par des économies sur les génériques de l’ordre de 1,73 milliard d’euros et par une baisse des prix des médicaments équivalant à 818 millions d’euros, soit - 3,7 %.
Cette contribution de l’officine aux réductions des dépenses se traduit également au tableau des meilleures ventes. Alors que les dix premiers médicaments remboursés totalisaient 2,80 milliards d’euros en 2013, ils ne constituent plus que 2,65 milliards un an plus tard.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion