L’institut de veille sanitaire l’annonçait jeudi dernier : face à la diffusion du virus dans la grande majorité des pays et le nombre de cas non liés à un voyage détectés en France, le comptage ne concerne plus désormais les cas individuels mais les cas groupés, graves, mortels ou inhabituels. Une explication également mise en avant la semaine dernière par Margaret Chan, directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui renonce à fournir des statistiques globales. Étant donné l’accélération de la pandémie, « le comptage des cas individuels n’est plus essentiel dans les pays les plus affectés pour suivre le niveau ou la nature du risque posé par le virus », ces derniers doivent plutôt « suivre des événements inhabituels, comme par exemple des contaminations graves ou fatales au sein de groupes de population ». D’autant que les données actuelles ne sont pas réputées fiables. Le comptage des autorités françaises fait état de 490 cas, dont 27 groupés. Relativement épargnée, la France craint néanmoins une multiplication des foyers infectieux à la rentrée avec la réouverture des écoles.
Selon l’OMS, toute la planète, soit 6,8 milliards d’habitants, court le risque d’être atteint par le virus de la grippe A. Le dernier comptage OMS, datant du 6 juillet, fait état de 94 500 contaminations dans 136 pays ou territoires, causant 429 décès. L’organisation tient à rappeler « le caractère bénin de la grippe A pour l’écrasante majorité des patients qui se rétablissent généralement en une semaine après l’apparition des symptômes ».
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