De nombreux cabinets de médecins resteront fermés demain. L’appel à une journée « santé morte », lancée par l’ensemble des syndicats de praticiens libéraux pour dénoncer la loi de santé, devrait être largement suivi. Et même au-delà des médecins, les syndicats de dentistes et d’infirmières appelant eux aussi à la grève jusqu’au 17 novembre. Les médecins sont également prêts à prolonger leur mot d’ordre. « C’est le point de départ d’un blocage sanitaire qui va durer », prévient le Dr Jérôme Marty, président de l’Union française pour une médecine libre (UFML).
En attendant, des manifestations se dérouleront dès demain dans de nombreuses villes de France. Des opérations escargots sont aussi prévues autour des préfectures, des caisses primaires ou des ARS. Les blocs opératoires garderont également leurs portes closes : dans de nombreuses cliniques, les consultations et les interventions programmées ont été reportées ou annulées. Les médecins n’assureront pas non plus leurs gardes. Enfin, point d’orgue du mouvement, un grand rassemblement se tiendra devant l’assemblée nationale lundi 16 novembre, à partir de 9 heures, au moment où les députés examineront en séance le projet de loi de santé.
Des pharmaciens pourraient se joindre au mouvement. Dans la Marne, des officinaux envisagent d’éteindre leur croix ce jour-là, indique « le Quotidien du Médecin ».
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