C’est un soulagement pour l’association réunissant 26 industriels du médicament générique et biosimilaire. Le GEMME avait, certes, salué les mesures d’incitation aux génériques présentées par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, l’an dernier. Mais il avait aussi, dès l’adoption de l’article 66 de la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2019, insisté sur la nécessité de mesures d’accompagnement pour être « pleinement efficace ». Outre la levée de l’obligation manuscrite pour le non substituable (NS) et son usage dans un cadre plus restreint, l’article 66 imposait, au 1er janvier 2020, de laisser à la charge du patient qui refuse un générique sans justification médicale le différentiel de prix entre princeps et générique. Une idée « contre-productive » selon le GEMME qui a immédiatement mis le doigt sur le risque d’alignement des prix par les laboratoires princeps et donc de TFRisation généralisée.
Cet amendement au PLFSS 2020, présenté par le gouvernement et adopté en première lecture à l’Assemblée nationale, confirme que le dispositif « tiers payant contre générique » ne s’applique qu’au seul générique, même en cas d’alignement des prix des spécialités princeps. Un avantage qui devrait neutraliser l’effet contre-productif de l’article 66. Pour le GEMME, à l’initiative de cet amendement, c’est « une mesure de bon sens maintenant l’attractivité du secteur, quelles que soient les stratégies d’alignement des médicaments princeps », qui favorise une offre plurielle idéale pour lutter contre les tensions d’approvisionnement et qui garantit « une concurrence vive et agile ».
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