En France, un grossiste-répartiteur équivaut à ce que les Anglo-Saxons appellent un full liner. Il propose une offre complète en répondant à ses obligations de service public : référencer au moins les 9 dixièmes des présentations des médicaments et les accessoires médicaux exploités en France, avoir un stock permettant de satisfaire au moins deux semaines de consommation, livrer tout médicament du stock dans les 24 heures suivant la réception de la commande. Ils doivent aussi, depuis août 2008, participer à un système d’astreinte permettant la mise à disposition des médicaments dans les situations d’urgence les week-ends et jours fériés. Enfin, tout grossiste-répartiteur doit desservir toutes les pharmacies qui lui en font la demande sur son secteur d’activité déclaré. La desserte habituelle d’une officine dans une commune l’oblige à livrer toutes les officines de la commune qui le lui demanderaient.
A contrario, un short liner se concentre sur une offre limitée en nombre de produits, généralement les 200 spécialités enregistrant les meilleures ventes et dont les conditions logistiques sont moins exigeantes. Cela lui permet de proposer des prix avantageux. En contrepartie, la livraison est unique et peut aussi bien être journalière qu’hebdomadaire. En ce sens, il ne répond pas aux obligations de service public du grossiste-répartiteur. De plus, nombre de shorts liners se tournent exclusivement vers une activité d’export.
Quel que soit le statut de l’entreprise de répartition, celle-ci doit disposer d’un pharmacien responsable et de pharmaciens délégués pour chacun de ses établissements, des locaux adaptés pour le stockage et la conservation, y compris pour des spécialités relevant de la chaîne du froid ou des stupéfiants.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion