Première étape : la ville de Québec
À Québec, on visite à pied les quartiers historiques enneigés et les rues multicolores dans la féerie de l’hiver. Les amateurs de faits historiques y trouveront leur compte et associeront le plaisir du sport de neige, en suivant en raquettes ou en ski nordique, une visite animée des plaines d’Abraham.
À une demi-heure de route, l’Hôtel de glace vaut la visite. Pour être éphémère (du 4 janvier au 4 avril), cette construction n’en est pas moins entièrement ornée de motifs sculptés dans la glace par des artistes renommés. Dans cet espace protégé, la température est clémente (environ -3°). Une occasion de tenter l’aventure d’une nuit dans une des chambres où, convenablement préparés et couverts, on peut apprécier le silence parfait et la pureté de l’air sans avoir froid.
Rentré à Québec, il est temps de s’adonner au « magasinage » en « jasant » avec ses amis, dans le quartier Saint-Jean ou l’avenue Cartier (bars, restaurants, galeries).
Deuxième étape : Charlevoix
À une heure de Québec, située dans une originalité géologique (un cratère de météorite) favorable au prolongement de la saison des neiges jusqu’en avril, une région de tourisme durable et de sauvegarde de la faune. Ainsi, dans la rivière Malbaie, dépolluée, où sont revenus truites et saumons sauvages, on peut s’adonner au plaisir de la pêche, notamment à la mouche.
Beaucoup de peintres vivent dans le Charlevoix. Il faut aller à Baie Saint-Paul, un village ancien, dont la beauté a été découverte par le Groupe des sept, mouvement célèbre de la peinture canadienne. On y visite les galeries de la rue Saint-Jean-Baptiste et le musée d’Art contemporain, qui expose (jusqu’au 7 mai) le peintre Alfred Pellan, un ami de Picasso, un des premiers à être allé étudier en France. Un moment agréable est l’expérience du traîneau à chiens. Ces derniers, contrairement à ce que l’on pourrait craindre, accueillent joyeusement la perspective de partir galoper dans la campagne et il faut plutôt les freiner. À six pour un traîneau, leur travail est facilité. Une randonnée d’une demi-journée ou des expéditions de 2 à 3 jours supervisées par des guides sont organisées. L’occasion de voir des traces de pas de lynx ou d’orignaux, à défaut de voir les timides animaux.
Le motoneige est amusant, plus bruyant et plus rapide que la traction à chiens. C’est un moyen de déplacement et de randonnée très apprécié au Québec, où le réseau des chemins dédiés au motoneige est plus important que le réseau routier ! Le maniement des machines est très facile à apprendre et elles sont accessibles à quiconque a un permis de conduire A.
Le Charlevoix a également la culture du tourisme durable et offre des délices gastronomiques. Il faut aller déjeuner au Manoir Richelieu (Fairmont), aussi renommé que le Château Frontenac à Québec, et dîner à l’Auberge des peupliers, pour savoir que de l’autre côté de l’océan, on n’a rien à nous envier en matière de raffinement dans les assiettes.
Troisième étape : le Parc national du Saguenay et du lac Saint-Jean
Au centre de ski Mont-Édouard, 31 pistes de ski de toutes forces, 3 pistes de raquette et une piste de glissade en tube, recouvertes de neige parfaite, nous attendent. Une station que les skieurs apprécient pour ses pistes larges et dégagées et ses remonte-pentes sans attente. Ils vous emmènent en haut des pistes, d’où l’on peut admirer la vue incroyable sur le fjord du Saguenay, l’un des plus longs du monde. À Rivière-Éternité, on est entouré de caps de plus de 300 m de haut.
En hiver, sur le fjord, s’ancrent plus de 1 600 petits chalets colorés, qui forment de magnifiques petits villages où l’on peut s’adonner à la « pêche blanche », dans un trou foré dans la glace. Il est possible de louer un petit chalet à la journée pour le plaisir de pêcher son repas : sébastes, éperlans, morues, flétans…
Le Parc national des Monts-Valin est une réserve faunique, qui bénéficie aussi d’une longue durée d’enneigement. Il offre une indispensable excursion en raquettes, celle de la « vallée des fantômes », réalisable sans forcément être un grand sportif. Au terme d’une heure de marche dans un paysage ouaté de rêve, on aboutit au pic du Buc, sommet qui culmine à 1 000 m. Les fantômes sont les faîtes complètement recouverts de neige des sapins dont le tronc a disparu sous l’épaisse couche de neige. C’est féerique.
On ne peut quitter la région sans une visite au Village de glace de Roberval, sur le lac Saint-Jean. De début janvier à fin mars, s’installent 370 maisonnettes autour d’infrastructures mises en commun (il y a un maire !). Ce village a été créé par les amoureux des sports de glace : patin à glace, randonnée, hockey… (on ne peut y pêcher).
Un tour au musée amérindien de Mashteuiatsh donne un aperçu de la culture des Ilnuatsh qui ont formé les premières nations des habitants québécois.
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