Les fluides frigorigènes qui sont utilisés dans les systèmes de production de froid sont de plus en plus contrôlés du fait de leur risque de toxicité humain pour les humains mais aussi pour l’environnement (la couche d’ozone notamment). Des progrès ont été faits pour réduire leur effet nocif et les plus dangereux ont été interdits. Leur usage comme leur entretien est rigoureusement encadré, notamment par la réglementation européenne. « La directive Biocide notamment régit désormais l’usage des fluides frigorigènes » explique Delphine Martin, directrice de la communication de Climalife (groupe Dehon) fabricant de fluides. « Le R22, un produit phare encore très présent, est désormais interdit, mais il est encore utilisé par la moitié environ des installations. Il est encore possible d’utiliser du R22 régénéré, mais pas au-delà de l’année 2014. »
Depuis l’année dernière, toutes les entreprises manipulant les fluides frigorigènes doivent obtenir un agrément préfectoral. Des labels existent également pour qualifier les compétences de ces installateurs, comme celui de Qualiclimafroid, organisme dépendant de la Capeb (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment), justement l’un de ceux capables de délivrer un agrément lié aux fluides frigorigènes, aux côtés du Bureau Veritas et Cemafroid. Autres labels, Qualifelec Th2 ou Th3, délivré par Qualifelec, un organisme professionnel de qualification des entreprises électriques.
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