La France est l’un des derniers pays européens à avoir su préserver un monopole officinal aussi large. Les États qui ont procédé à une ouverture l’ont toutefois assortie de restrictions visant à limiter les risques sanitaires.
Par exemple, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, des restrictions sont liées au type de substance active et le conditionnement destiné à la vente hors officine doit se soumettre à certaines contraintes (nombre de comprimés maximum par exemple).
En Grèce, en Irlande et en Suède, les autorités actualisent régulièrement la liste des principes actifs pouvant être commercialisés hors circuit officinal.
Au Danemark, en Italie et au Portugal, les autres circuits de distribution souhaitant vendre des médicaments doivent demander une autorisation administrative qui leur est délivrée sous certaines conditions (de stockage notamment).
En Italie et au Portugal, les autres points de vente de médicaments doivent bénéficier obligatoirement de la présence d’un pharmacien diplômé. C’est d’ailleurs l’une des revendications de Michel-Édouard Leclerc qui réclame depuis des années le droit de vendre des médicaments en arguant de la présence de pharmaciens dans ses parapharmacies.
Enfin, certains voisins interdisent la vente à un client n’ayant pas l’âge requis (Suède, Danemark) ou défendent de placer des médicaments à côté de certains rayonnages comme ceux proposant des boissons alcoolisées (Suède).
* D’après une présentation d’Hélène Charrondière lors d’une Matinale des Échos Études sur « Le marché et la distribution des médicaments d’automédication » en septembre dernier.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion