Ce n'est pas sans perplexité que, depuis le début de l'affaire Weinstein, je me pose la question sur le harcèlement sexuel : où s'arrête l'entreprise de séduction, où commence la coupable insistance ? Je viens de voir un film où un jeune homme demande à une jeune femme : « Est-ce que je peux vous embrasser ? » Euréka ! Voilà comment il faut procéder pour éviter toute ambiguïté ! Vous allez me trouver naïf, mais on ne se refait pas. J'entends déjà des commentaires alambiqués visant à m'expliquer que les femmes, qui croient plus à la subtilité du contexte qu'aux paroles, n'exigent pas qu'une relation commence par une permission. Je m'élève contre cette analyse. C'est d'elle qu'est parti le conflit opposant les deux sexes. Ce jeune homme du film, intègre et vertueux, a en tout cas trouvé le moyen d'éviter un procès en harcèlement. Vous me direz que les relations entre hommes et femmes ne sauraient être grevées d'un risque de contentieux. Oui, mais nous, les sérieux, les respectueux, les amoureux n'avons pas à payer pour les frasques de congénères soumis à leurs pulsions et menacés d'un procès.
Humeur
Et la séduction, alors ?
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Publié le 15/03/2018
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3419
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