Les techniques non chirurgicales de lyse adipocytaire, ou lipolyse, présentées comme détruisant la cellulite ou la graisse localisée, sont désormais interdites par un décret publié mardi 12 avril au « Journal officiel ».
La mesure d’interdiction prise par le ministère de la Santé fait suite à un avis de la Haute Autorité de santé (HAS) faisant état de complications, « à l’origine de séquelles graves », identifiées chez plusieurs patients.
Elle concerne les techniques invasives, dont la HAS a jugé qu’elles « présentent un danger grave pour la santé humaine » : injections sous la peau de différents produits (solutions hypo-osmolaires, produits lipolytiques, mélanges de mésothérapie), de gaz carbonique (carboxythérapie) ou laser transcutané sans aspiration. Sont également interdites, « en raison de la suspicion de danger grave » qu’elles présentent, les techniques non-invasives suivantes : ultrasons focalisés, radiofréquence, laser… Dans son rapport, la HAS a fait notamment état de « complications graves » rapportées pour 23 patients ayant eu recours à des injections de solutions hypo-osmolaires. Pour 10 d’entre eux, les complications ont nécessité une intervention chirurgicale.
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