Congrès à Reims

Enseignes : Népenthès tisse sa toile

Publié le 18/11/2010

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Du 11 au 14 novembre, le groupement Népenthès tenait son 15e congrès annuel à Reims. Un succès confirmé par l’affluence des adhérents et les différentes annonces du groupe. Arrivé plus tardivement dans la course à l’enseigne, Népenthès tire parfaitement son épingle du jeu avec 300 officines affiliées. Tout en puissance, le groupe détaille sa stratégie.

CHEZ NÉPENTHÈS, rien ne se fait sans une longue réflexion. Fin 2008, le groupe annonçait le lancement de plusieurs enseignes, alors que certains concurrents se positionnaient depuis quelques années sur ce segment. L’enseigne a toujours été présente dans la politique de développement du groupe, mais il lui a semblé primordial d’installer d’abord une base particulièrement solide (plateformes de distribution, laboratoire pharmaceutique, marque de distributeur Nep, etc.).

Aujourd’hui, les enseignes Népenthès « ma pharmacie familiale » et Proxipharma comptent respectivement 100 et 200 affiliés, tandis que les demandes d’affiliation affluent. Réparties de manière homogène sur l’ensemble du pays, les pharmacies affiliées bénéficient d’outils puissants. Bénéficiant de longue date d’une centrale d’achat, d’une centrale de référencement et d’une centrale de services, Népenthès vient d’ajouter une corde à son arc en obtenant le statut de centrale d’achat tel que stipulé dans le décret paru en juin dernier, attribué par l’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé). Un véritable avantage lorsqu’on sait que certains laboratoires attendent cette reconnaissance officielle pour travailler avec des groupements.

Objectif affiché : atteindre les 1 500 pharmacies sous enseigne. « C’est un projet d’entreprise pour des pharmaciens indépendants partageant des valeurs communes », note Alexandre Aunis, directeur adjoint en charge des enseignes et de la communication.

Cohésion du réseau.

Les pharmacies bénéficient de différents kits de communication chaque mois, permettant de mettre en avant le savoir-faire du pharmacien en termes de prévention, de conseil et d’accompagnement, ainsi que divers produits issus de l’industrie pharmaceutique ou des laboratoires Népenthès. « Les consommateurs sont de moins en moins fidèles à leur lieu d’achat et à leurs produits, leurs intentions d’achat ne se traduisent pas forcément par un achat et l’impact de la publicité sur les ventes faiblit. Ce qui va désormais importer c’est l’image de l’enseigne, son identité visuelle et sensorielle, l’emplacement du magasin et son ergonomie et une information produits et services claire », explique Berto Taïeb, expert en communication, enseignes et MDD (marque de distributeur), directeur associé de l’agence Goodshape.

Pour que le message soit clair également en interne, une charte de l’enseigne est en train de voir le jour. « La force d’une enseigne passe par la cohésion du réseau en termes de politique commune d’achat, de vente, de communication et de MDD. Les pharmacies sous enseigne doivent respecter un certain nombre de critères communs qui répondent aux besoins et attentes du client. C’est pourquoi la charte aborde la politique commune d’achat, la communication extérieure et sur le point de vente et la marque d’enseigne Nep », précise Camille Yammine, directeur général Népenthès France. Une cohésion qui va se trouver renforcée à travers le portail www.nepenthes.net, dont un volet réservé aux pharmaciens doit ouvrir d’ici à 15 jours et qui va permettre à chaque officine de créer sa page Internet.

› MÉLANIE MAZIÈRE