Évolupharm a mené l’enquête sur la dispensation à l’unité auprès de trois cibles : les pharmaciens, les consommateurs et les patients. À la question de savoir s’ils y sont favorables, les pharmaciens sont contre à 92 % (1 435 répondants), les consommateurs en général sont pour à 77 % (959 répondants – enquête IPSOS), tandis que les patients s’y opposent à 63 % (98 répondants). La différence entre consommateur et patient s’explique par le fait que le patient est au préalable informé par son pharmacien des risques sanitaires induits par la dispensation à l’unité.
De la même façon, la question demandant aux trois cibles s’ils pensent que la dispensation à l’unité permet une meilleure observance, les réponses divergent tout autant. Les pharmaciens (93,5 %) et les patients (76 %) répondent par la négative, tandis que les consommateurs (69 %) jugent que cette mesure peut améliorer le respect du traitement. Quant à la capacité de cette mesure à réduire le déficit de la Sécurité sociale, les pharmaciens (98 %) et patients (80 %) n’y croient absolument pas, alors que les consommateurs sont encore 64 % à répondre favorablement.
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