CE N’EST PAS une mutuelle mais une société de services. Crée en 1993, la société Blueassistance est contrôlée à 100 % par le premier assureur italien, Reale Mutua Assicurazioni. « Les clients signent un contrat avec l’assureur et Blueassistance gère toute la partie liée aux services, notamment dans le secteur de la santé », explique Simona Senati, responsable du département marketing de la société de services. Face à un système de santé publique en difficultés après les multiples coupes appliquées depuis cinq ans par les différents gouvernements qui réduisent ponctuellement l’enveloppe Santé, les assurances tentent de faire leur trou en offrant aux Italiens, la possibilité de se faire soigner plus rapidement. Et surtout affirment ces sociétés dans leurs dépliants publicitaires, plus efficacement grâce à des systèmes de conventions avec les centres de soins.
« Les clients de Reale Mutua qui ont besoin de services santé nous contactent. Nous fixons les rendez-vous ou nous les aiguillons vers les structures avec lesquelles nous sommes conventionnés », détaille Simona Senati. Pour la partie économique, les clients de Reale Mutua ont le choix entre deux options. Soit régler les notes directement dans les centres de soin et adresser une demande de remboursement à Blueassistance qui gère les dossiers, soit demander la prise en charge directement à cette société de services. L’offre Blue care garantie à la clientèle, une couverture sanitaire durant ses déplacements en Italie et à l’étranger, la conservation des cellules staminales à des tarifs avantageux, un centre d’appel opérationnel 24 heures sur 24 pour les consultations médicales et pharmaceutiques. Enfin, un réseau dentaire important. Tout cela, grâce à un système de convention signé avec des structures sanitaires qui regroupent au niveau national quelque 65 000 médecins.
Selon les chiffres fournis par la société (19 millions de dépenses dentaires gérées chaque année et 75 000 demandes de remboursement d’hospitalisations journalières), les moteurs de Blueassistance tournent à plein régime. Mais reste à voir comment la situation évoluera durant les prochains mois. Malgré les promesses du gouvernement de Matteo Renzi et les mesures « tampons » adoptées, comme l’augmentation mensuelle de 80 euros pour les salariés touchant moins de 25 000 euros brut par an, la situation est difficile. Et les Italiens ont de plus en plus tendance à revoir leur budget santé à la baisse. Notamment en ce qui concerne la partie pharmaceutique et dentiste.
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