Peugeot 208, Citroën Berlingo

Du nouveau

Publié le 07/09/2015

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Motorisations trois cylindres sur 208 et C4 Picasso, boîte automatique six rapports, gamme Berlingo-Partneractualisée, enrichie de nouveaux équipements, Peugeot et Citroën se lâchent

Toutes les histoires ont une fin. Celle qui a accompagné les premiers pas de la 208 s’achève. Exit les bons vieux moteurs 4 cylindres essence issus du partenariat avec BMW. Exit aussi la bonne vieille boîte automatique 4 rapports. PSA fait le ménage.

Le groupe a longtemps entretenu le mystère sur ses intentions en matière d’automatisme pour assurer le relais de la boîte pilotée. Boîte automatique classique ou double embrayage ? La réponse est tombée à la faveur de la naissance de la 308. Sauvé de la faillite après une restructuration de capital qui a vu arriver le Chinois Dong Feng, PSA n’a pas encore les reins suffisamment solides pour développer une boîte de vitesses en solo. La solution externe s’imposait d’elle-même. C’est à la porte d’Aisin, fournisseur attitré de Toyota, que PSA a frappé pour s’offrir la boîte automatique de ses rêves. Une excellente idée, si l’on en juge par le résultat obtenu sur la 308 et la berline C4 Pure Tech 130 ch. Un moteur que le C4 Picasso récupère sans la boîte auto. Question de patience.

Priorité à la 208. Avec l’apport du 1,2 l Pure Tech dégonflé à 110 ch et de la boîte auto 6, la 208 va enfin pouvoir lutter à armes égales avec la Clio EDC. Ce qu’elle perd en puissance (10 ch par rapport à l’ancien 1,6 l 120 ch), elle le récupère en couple, en consommations (moyenne théorique 4,5 l) et en rejets (104 g). À quelques menus détails près, elle conserve sa silhouette originelle, sa planche de bord cockpit et ses trains roulants. Seule la GT Line, nouvelle venue, se démarque de ses sœurs par des éléments de décoration spécifiques.

Le Citroën Berlingo et son frère jumeau le Partner soignent eux aussi les apparences. Face avant modifiée, sabot de protection teinté dans la masse, garnissages et écran tactile positionné plus bas précèdent l’arrivée en fin d’année d’une caméra de recul, de l’aide au stationnement arrière (en plus de l’avant) et de l’Active City Break, qui réduit l’impact en cas de choc. Dotés de deux portes latérales coulissantes de série, d’une banquette 1/3-2/3 (3 sièges individuels à partir de la finition XTR) et d’une lunette de hayon ouvrable séparément, ils accueillent les moteurs Blue HDI 100 et 120 ch stop/start en lieu et place des anciens 90 et 115 ch. Le trois cylindres, ce sera pour plus tard.

Jacques Fréné