DISTINGUÉE par le conseil général de la Corrèze, la jeune titulaire de l’officine de La Rivière de Mansac, dans la banlieue de Brive la Gaillarde, se félicite d’un succès qu’elle n’a pourtant pas recherché. Avec le premier prix du concours départemental de fleurissement – catégorie activités commerciales – Hélène Schwartz, 31 ans, diplômée de la faculté de Limoges, affirme son intérêt pour l’environnement et son affection pour sa commune. Originaire de Brive, elle a repris, en novembre 2008, la pharmacie de Mme Guignaud dans laquelle elle a exercé comme assistante durant six ans. Aujourd’hui titulaire d’une officine employant quatre personnes, elle répond aux besoins d’une clientèle majoritairement rurale, dans un village implanté au croisement de deux axes autoroutiers.
« Ce prix doit tout à l’action passionnée de l’ancienne propriétaire, corrige t-elle, et au talent de l’entreprise locale Thibault qu’elle avait chargé de la construction de ces massifs de fleurs. Depuis, je ne fais que poursuivre l’entretien via ce prestataire, car je n’ai aucunement la main verte. Mais, par contre, cette décoration apporte un plus très agréable, pour notre personnel comme pour nos patients. En outre, nous nous intégrons dans une commune très fleurie, tout au long de l’année, et l’ensemble présente un aspect très accueillant. Et puis, la distinction nous aura apporté une notoriété. »
Une certaine idée de la pharmacie.
Au-delà de l’anecdote et du petit quart d’heure de gloire cher à Andy Warhol, Hélène Schwartz développe une certaine idée de son métier qu’elle exerce, malgré son jeune âge, dans l’esprit des pharmaciens d’antan. Pour elle, implantée en terre paysanne, la notion de service est primordiale, et doit être développée au maximum.
« Nous avons beaucoup de personnes âgées et dépendantes autour de nous, confie t-elle, et notre devoir est de les aider. Nous leur portons leurs médicaments à domicile, les conseillons, aidons à leur maintien chez eux, apportant les appareillages et les accessoires utiles. Ici, l’image du notable provincial qu’étaient en leur temps les titulaires d’officine est toujours très vivace. Les gens viennent vers nous, pour des explications sur les médicaments, mais aussi pour des interrogations diverses sur leurs traitements, leurs droits, leurs besoins. Nous avons une mission à assumer, et nous devons nous y attacher. » D’où quelques projets en tête, comme le renforcement des moyens d’action et des outils tels l’orthopédie – déjà très présente dans l’officine – et un attachement vers la communication tous azimuts.
Pianiste amateur de talent, mariée, mais pas encore mère de famille, la pharmacienne corrézienne est au début d’une carrière qu’elle espère passionnante. « Nous sommes au sein d’une communauté, analyse t-elle, dans laquelle chacun a sa place. Mon fleurissement n’existerait pas sans le savoir-faire des professionnels qui s’en occupent, et la commune ne serait pas aussi dynamique sans la bonne volonté de ses élus. Pour notre part, nous évoluons dans le monde de la santé, et nous ne sommes donc pas un commerce comme les autres, l’argent n’étant pas notre motivation première. À cet égard, nous servons ceux qui nous entourent… »
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