LA DÉMARCHE d’un professionnel de santé spécialisé en PCI est de connaître les effets cliniques et pharmacologiques des différents composants des plantes. « Les plantes sont prescrites pour maintenir l’individu en bonne santé dans un état physiologique (homéostasie), ou pour rétablir un état altéré par une pathologie fonctionnelle et favoriser le retour à cet état d’équilibre, indique le Dr Éric Lorrain, président de l’Institut européen des substances végétales (IESV), partenaire du groupe Pileje. Qu’elles soient utilisées de façon unitaire ou en mélange, sous forme de préparations, les plantes doivent répondre à des besoins spécifiques, et avoir une action, non seulement sur les symptômes, mais aussi sur les mécanismes perturbés. » L’intérêt d’associer les plantes entre elles est de personnaliser le traitement en faisant du sur-mesure. Un mélange de plantes d’actions synergiques ou complémentaires permet d’agir à plusieurs niveaux sur les anomalies rencontrées, et de potentialiser l’effet thérapeutique.
Cependant, les champs d’application de la phytothérapie sont très étendus et diversifiés. Ils exigent beaucoup de compétence de la part des prescripteurs, médecins ou pharmaciens. La première mission de l’IESV est de former les professionnels de santé à la PCI en leur proposant un enseignement spécifique sous forme d’ateliers ou de modules médico-scientifiques. L’IESV informe également le grand public, ainsi que ses adhérents, par le biais d’espaces dédiés sur son site internet (www.iesv.org).
Des plantes fraîches lyophilisées.
Les qualités d’extraction visent à restituer le totum de la plante afin d’utiliser l’ensemble de ses propriétés thérapeutiques. Mais, comme le souligne Christian Seyrig, directeur général du Groupe Pileje, « selon le procédé d’obtention, la composition d’une plante peut se modifier ou se dégrader et, au final, ses effets peuvent être complètement différents. Ainsi, l’extrait aqueux de sureau noir augmente la diurèse de 28 %, alors que l’extrait alcoolique (15°) est inactif ; l’inverse se produit avec le fenouil ». Les composés contenus dans une plante ne sont pas tous de même nature, certains sont hydrophiles et d’autres hydrophobes, et des différences de concentration en actifs peuvent aussi se produire selon les procédés de traitement : pour une même plante, la richesse moléculaire d’un extrait est plus ou moins importante.
Pour restituer le maximum de composés et le meilleur de la plante, le groupe Pileje, à travers Phytoprevent, développe depuis plus de dix ans des phytostandards obtenus grâce à un procédé d’extraction original et breveté. Les phytostandards unitaires sont élaborés à partir de plantes fraîches (congelées après récolte), dont l’origine est tracée, et le procédé breveté assure une extraction progressive des composés hydrophiles et hydrophobes. « La gamme regroupe 18 références unitaires, tous les extraits sont certifiés agriculture biologique, et leur fabrication jusqu’à la mise en gélule végétale et en étui, est réalisée en France, précise le responsable de Pileje. Ils bénéficient ainsi d’une traçabilité à chaque étape, depuis leur production jusqu’à leur distribution. » Les produits sont disponibles auprès des pharmaciens-conseils partenaires de Pileje, ou directement auprès du laboratoire.
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