Pour optimiser en la rationalisant la prise en charge de certains patients souvent en impasse thérapeutique et faciliter la tâche des professionnels de santé, les Académiciens, sous la houlette de Gilles Bouvenot, président du groupe de travail bi-académique, ont élaboré 9 recommandations claires.
Entre autres, « que les industriels du médicament soient fortement incités par les autorités de santé à demander une extension d’AMM ou des modifications de leurs libellés dès lors qu’il existe des données robustes ou un usage médical bien établi reconnu par les sociétés savantes ». Et que, dans le cadre de leur formation et de leur exercice professionnel, médecins et pharmaciens « soient régulièrement sensibilisés, grâce à des exemples concrets, aux problèmes posés par la prescription et la dispensation de médicaments hors AMM, y compris dans leurs conséquences économiques et médico-légales ». Ils proposent aussi la création d’un Comité permanent d’experts, directement rattaché au ministère de la Santé ou à la HAS, qui pourrait être saisi par l’un ou l‘autre ainsi que par l’ANSM, l’INCa, les sociétés savantes, les centres de référence et les associations de patients, pour examiner ces prescriptions et donner des avis fondés. Enfin et surtout, les prescriptions hors AMM identifiées comme pertinentes par le Comité devraient faire l’objet d’un recueil de données et d’une surveillance spécifique et être prises en charge par l’Assurance-maladie. Comme en Allemagne, en Angleterre et aux États-Unis. À suivre.
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