Le syndicat Généralistes-CSMF appelle ses adhérents à boycotter les nouvelles règles du non substituable (NS).
À partir du 1er janvier 2020, l'arrêté instituant les nouvelles règles du non substituable (NS) devra être appliqué par les médecins (voir notre article « abonné »). Pour rappel, les prescripteurs ne pourront plus apposer la mention « non substituable » sur une ordonnance sans la justifier par l'une des trois situations suivantes : médicament à marge thérapeutique étroite chez un patient stabilisé (mention « non substituable MTE ») ; patient de moins de 6 ans quand aucun générique n'a une forme galénique adaptée (mention « non substituable EFG ») ; ou contre-indication formelle et démontrée à un excipient à effet notoire (mention « non substituable CIF »). Une nouvelle « dérive bureaucratique » pour les syndicats de médecins qui n'ont pas caché leur exaspération en découvrant ces nouvelles règles. « Quasiment inapplicable » pour MG France, la mesure doit purement et simplement être boycottée selon le syndicat Généralistes-CSMF. Le comité directeur de la branche généraliste de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) a voté à l'unanimité une décision en ce sens le 30 novembre.
Pour justifier cette décision, Généralistes-CSMF et son président, le Dr Luc Duquesnel, dénoncent « un arrêt ridicule », qui ne fera que « complexifier encore plus » le travail des médecins. « C'est infernal, déplore le Dr Luc Duquesnel. Pour une infimité de praticiens abusant de cette mention, on pénalise 100 % des médecins. » Pour Luc Duquesnel, « c'est au pharmacien de se débrouiller avec le patient » sur ce sujet. Il prédit une opposition massive de ses confrères à ces nouvelles règles qui, de plus, « ne respectent pas le secret médical », selon son avis.
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