Combler l’absence de mention des pharmaciens, et plus généralement des professionnels de santé, dans le libellé des textes de la loi de santé : telle est la volonté de la députée du Lot et vice-présidente du parti radical de gauche (PRG), Dominique Orliac, qui a déposé plusieurs amendements allant dans ce sens. Ces textes, qui passeront devant les parlementaires vraisemblablement d’ici à la fin de la semaine, visent à la réécriture de pas moins de cinq articles du projet de loi, notamment ceux concernant l’échange et le partage des données de santé.
Par ailleurs, la parlementaire, qui est aussi ophtalmologue et présidente de l’Ordre des médecins du Lot, insiste sur la conversion du service public d’information en santé (SPIS) en service public d’information sur les médicaments et les produits de santé (SPIPS). Histoire de replacer le médicament et le pharmacien au cœur du système de santé. « Les professionnels de santé, en prise avec les réalités du terrain, seront les relais de proximité et les garants de ces informations. L’animation d’un réseau régional et une coordination nationale en feront un véritable service de référence au sein de notre système de santé », argumente Dominique Orliac, s’appuyant sur le modèle britannique du United Kingdom Medicines Information.
La députée regrette toutefois que certains de ses amendements aient été refusés. L’un d’entre eux entendait intégrer le conseil pharmaceutique dans le parcours de soins du patient. Un autre amendement prévoyait la dispensation par le pharmacien des substituts nicotiniques avec ou sans prescription. Tous deux ont été déclarés irrecevables pour des raisons techniques, car relevant d’une habilitation à légiférer par ordonnance.
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