L’affaire commence en juillet dernier, après une inspection qui révèle que deux préparations officinales, l’une comprenant de la procaïne et l’autre des extraits de riz rouge, sont vendues par le pharmacien en tant que compléments alimentaires, alors que ces substances sont en réalité classées comme médicaments.
Rien ne se passe ensuite mais, début septembre, le pharmacien, un peu médusé, a vu arriver chez lui trois fonctionnaires du ministère régional de la Santé, qui ont placardé sur ses vitrines des affiches recommandant à la population de ne pas acheter ces préparations, mais aussi de ramener toutes celles qu’elle pourrait détenir chez elle.
Tout en rejetant l’argumentation des autorités sur le classement de ces substances, qui dépend selon lui des dosages et des formes, le pharmacien a saisi la justice pour tenter de faire retirer ces affichettes. Il constate toutefois que le mal est fait : placarder ainsi des informations officielles alarmantes ruine sa réputation et constitue selon lui une sanction démesurée par rapport à la divergence d’interprétation sur la définition et le dosage des produits incriminés. Sur les conseils de son avocat, il refuse toutefois de s’exprimer plus en détail sur cette polémique.
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