• FSPF : « Pharmaciens d’abord »
Dans cette campagne, la FSPF a choisi de mettre l’accent sur le pharmacien toujours plus professionnel de santé. Son slogan : « Pharmaciens d’abord. Rassemblés, nous irons loin ». Tout en insistant sur la défense des trois piliers fondamentaux de l’officine – l’indépendance professionnelle, le monopole de compétence et l’encadrement de la répartition des officines -, le programme de la FSPF vise à renforcer l’économie, le réseau et l’exercice professionnel. « Notre volonté est de proposer des actions qui s’inscrivent dans le cadre des évolutions prévues par la loi HPST, tel le pharmacien correspondant », indique son président Philippe Gaertner. « Nous souhaitons être un acteur majeur de l’évolution de la convention avec l’assurance-maladie, tout en préservant les droits du pharmacien dans les domaines de la garantie de paiement, de l’évolution informatique, ou encore de la simplification des tâches administratives », ajoute-t-il. La FSPF défend l’idée d’une augmentation du seuil de la première tranche de la marge à 75 euros, d’une rémunération des actes prévus par la loi HPST grâce à la création d’une lettre clé Pharmacie, ou encore d’une coopération entre professionnelle de santé. Pour le syndicat, celle-ci doit être « assortie de la possibilité d’organiser, dans l’intérêt du patient et en accord entre les professionnels intervenant auprès de lui, des délégations de tâches rémunérées ».
• UNPF : « Pour réussir ensemble la pharmacie de demain »
« Notre slogan de campagne se veut rassembleur, explique le président de l’UNPF, Claude Japhet. Il signifie également que de grands chantiers s’ouvrent à nous et que la profession doit réussir ce virage. » Imposer les conditions de l’indépendance économique des pharmaciens, exiger les conditions d’un juste exercice et améliorer les conditions de transmissions des officines, sont les trois grands thèmes de campagne du syndicat. Sur le plan économique, l’UNPF plaide pour une relinéarisation de la marge, une rémunération des services et des nouvelles missions, et refuse toute généralisation du TFR. En ce qui concerne l’exercice professionnel, elle souhaite notamment renforcer le rôle du pharmacien dans l’éducation thérapeutique, le parcours et la coordination des soins, et veut en finir « avec les diktats administratifs nous imposant des modifications informatiques coûteuses et injustifiées ». Le syndicat entend également veiller à la bonne implantation des maisons de santé afin de ne pas déstructurer le réseau officinal. Enfin, au chapitre « transmission des officines », l’UNPF se dit favorable à la mise en place d’incitations fiscales pour favoriser les regroupements et à la création d’un fonds de restructuration du réseau officinal. L’objectif : amener les jeunes générations à être titulaire et faire en sorte que les anciens sortent dans des conditions convenables.
• USPO : « Pharmacien, un métier d’avenir »
« Notre programme s’appuie sur les dispositions inscrites dans la loi HPST et le rapport Rioli », résume Gilles Bonnefond, président délégué de l’USPO. Ce programme entend apporter « du concret, du pratique et du visible pour les pharmaciens ». « Notre stratégie est de mettre en place le pharmacien correspondant, l’éducation thérapeutique et l’accompagnement des patients, ainsi que de développer des actions de dépistage et de prévention », ajoute-t-il. Pour cela, il compte bien sûr travailler avec les agences régionales de santé (ARS), mais aussi les médecins et les associations de malades. L’autre axe du programme de l’USPO repose sur la coordination avec l’hôpital, notamment pour améliorer la prise en charge des patients sortant des établissements, mais aussi dans le cadre de l’hospitalisation à domicile (HAD) et le maintien à domicile (MAD). Le syndicat s’intéressera aussi de près à la sécurité du circuit du médicament dans les maisons de retraite et à la préparation des doses à administrer (PDA). L’USPO souhaite par ailleurs lancer une réflexion pour améliorer le réseau pharmaceutique afin qu’il réponde au mieux aux exigences et à l’évolution du métier prévu par la loi HPST. En ce qui concerne le volet « économique », le syndicat plaide en faveur d’une évolution du mode de rémunération comprenant une part de paiement pour des actes spécifiques.
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