PREMIER objectif de ce groupe de travail : encourager les regroupements d’officines. Les pouvoirs publics partent du constat que le réseau officinal français est trop dense par rapport à nos voisins européens. L’idée est donc de le réduire en favorisant les regroupements. Comment ? En facilitant les démarches administratives et en jouant sur des incitations fiscales. Il appartient désormais aux représentants de l’officine de faire des propositions. « Il faut d’abord faire un état des lieux, une cartographie des différents cas de figure que l’on peut rencontrer sur le territoire », préconise pour sa part Philippe Gaertner, président de la FSPF. « L’État doit aussi nous dire quels objectifs il a pour le réseau officinal », ajoute-t-il.
Autre mission du groupe de travail : déterminer une position la plus consensuelle possible sur la rédaction du décret concernant les sociétés de participation financière de professions libérales (SPF-PL). Déjà quelques propositions émergent. L’UNPF préconise ainsi qu’une SPF-PL ne puisse détenir des parts que dans deux SEL, une SEL ne pouvant détenir elle-même des parts que dans deux autres SEL. « Un pharmacien d’officine peut avoir des participations directes ou indirectes dans six pharmacies au maximum », poursuit le syndicat, qui précise que seuls des pharmaciens, titulaires ou adjoints, pourraient obtenir des participations dans ces sociétés. L’USPO tient elle aussi à réaffirmer qu’elle est contre toute ouverture du capital des officines à des non-pharmaciens. Une position importante à rappeler alors que le rapport de Brigitte Longuet sur les professions libérales vient d’être remis à Hervé Novelli, secrétaire d’État aux PME. Il préconise notamment une ouverture aux capitaux extérieurs à hauteur de 49 %, indique Gilles Bonnefond, président délégué de l’USPO. À suivre.
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