Contrairement à la Norvège voisine, la libéralisation du marché danois de la pharmacie n’aura pas lieu. Ni ouverture du capital, ni vente de médicaments en supermarché ou en droguerie, ne sont finalement prévues au texte de la loi de réforme qui sera votée au printemps prochain et entrera en vigueur en juillet. Elle prévoit en revanche un assouplissement des règles de propriété. Les titulaires pourront détenir chacun jusqu’à sept officines au lieu des quatre actuellement autorisées. Seule restriction, ces « filiales » ne pourront être éloignées de plus de 75 kilomètres de l’officine « mère ». Par ailleurs, le texte de loi ouvre une brèche dans la vente de médicaments en ligne. Il sera désormais possible à un pharmacien d’ouvrir un site de vente en ligne de médicaments, même s’il n’est pas titulaire d’une officine « physique ».
En retour, la loi inscrit la suppression progressive d’ici à 2022, du fonds de subvention des petites officines auquel abondent toutes les pharmacies en fonction de leur chiffre d’affaires. Selon la fédération des pharmaciens danois, « 200 000 Danois des petites villes et des zones rurales risquent de perdre leur pharmacie la plus proche ». Jusqu’à présent, les 221 pharmaciens danois détiennent les 312 officines du pays pour une densité parmi les plus faibles d’Europe, soit une pharmacie pour 17 600 habitants.
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