L’HISTOIRE de la contraception intra-utérine commence dans l’Antiquité. En 1960, apparaissent les DIU inertes en polyéthylène, remplacés par les DIU au cuivre, puis c’est la combinaison d’un DIU et d’une contraception progestative (lévonorgestrel). Les DIU présentent de nombreux avantages qui répondent aux attentes des femmes actuelles, qui souhaitent une contraception pratique, efficace et indépendante de l’observance, peu contraignante sans prise régulière, avec une sécurité optimale de longue durée, parfaitement réversible, et qui respecte les cycles physiologiques pour préserver une fertilité ultérieure après le retrait.
Mais cette méthode continue de véhiculer une mauvaise réputation : risques d’infections, d’hémorragies, de perforation, d’expulsion, d’échec (grossesse extra-utérine)… Les réticences viennent à la fois des femmes et des médecins. Ceux-ci ont, vis-à-vis de cette contraception, leur propre ambivalence qui se situe dans le registre, non pas du soin et de la guérison, mais dans celui de la non-procréation et de la non-vie. Ils doivent parfois affronter leurs propres convictions, leurs propres peurs et un certain risque (échec de pose), et ils doivent accepter, comme leurs patientes, un compromis avec eux-mêmes.
Pour les femmes, le stérilet représente un objet extérieur et étranger à leur corps génital, et certaines vivent dans une angoisse profonde son intrusion dans leur intimité (blessure de l’image unitaire du corps). Pour d’autres, en revanche, le DIU est synonyme de liberté et de confort dans la vie quotidienne et dans la sexualité, et elles souhaitent conserver pendant de longues années ce type de contraception.
Une alliance thérapeutique.
L’information des femmes est un élément capital pour la bonne acceptabilité d’un DIU. Elle doit se faire avant la pose, le médecin étant à l’écoute de leurs demandes et de leurs questions dans un dialogue ouvert pour instaurer un climat de confiance avec la patiente et le couple, et créer une alliance thérapeutique. Le choix d’un DIU doit être adapté au souhait de la patiente, à sa situation clinique et à son profil psychologique. L’acceptation nécessite aussi la connaissance de la méthode, de ses bénéfices et de ses effets indésirables. L’information technique doit lui permettre d’apprivoiser l’objet contraceptif. La pose doit être accompagnée d’explications. L’acte est opérateur-dépendant et demande une formation adéquate et de l’expérience, dont dépend la bonne tolérance de ce corps étranger. Le suivi ultérieur doit être régulier (annuel) mais sans contrainte particulière.
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