Rappelez au patient :
- Que la BPCO est une maladie progressant insidieusement et qu’il ne faut ni banaliser, ni sous-estimer ses symptômes.
- L’importance de se soumettre à un suivi médical régulier pour vérifier l’efficacité du traitement, et donc l’adapter sans retard, notamment les visites et les examens de contrôle (épreuves fonctionnelles respiratoires, mesure des gaz du sang, radiographie de thorax, examen cytobactériologique des crachats…).
- L’absolue nécessité d’arrêter totalement le tabac (et le cannabis…) si le patient est fumeur.
- Que les antitussifs sont contre-indiqués et les fluidifiants déconseillés en cas d’insuffisance respiratoire (il en est de même des bêtabloquants et des hypnotiques).
Vérifiez que le patient :
- A bien compris l’origine probable de sa BPCO.
- Les enjeux pour l’avenir pour sa santé.
- Ainsi que les modalités du traitement (ne jamais l’interrompre sans en parler à son médecin traitant).
- Maîtrise bien l’emploi du ou des inhaleurs.
- Connaît les effets indésirables possibles de son traitement (tremblements, sécheresse de la bouche, constipation).
- Est bien convaincu de l’importance de se faire vacciner contre la grippe et les pneumocoques.
- Connait les signes et symptômes pouvant faire évoquer une exacerbation et qu’il sait quoi faire dans ce cas (modification du traitement, appel rapide à son médecin).
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