ALORS QUE Le passé de « visiteur médical » pour le compte de grands laboratoires pharmaceutiques avait déjà placé l’action de Roselyne Bachelot sous le sceau de la suspicion, le gouvernement vient de réitérer la même erreur en nommant Mme Nora Berra au secrétariat d’État à la Santé.
Comment, en effet, ne pas s’inquiéter de possibles conflits d’intérêts quand la détentrice d’une telle fonction a été, pendant dix ans, employée pour le compte de très grands groupes de l’industrie pharmaceutique ?
À l’heure où les Français sont de plus en plus préoccupés par leur santé, il aurait peut-être été judicieux d’envoyer un signe de transparence en leur direction.
Sans proférer d’a priori sur une ministre venant juste d’être installée, je serai vigilante sur les décisions engagées par Mme Berra, comme toutes celles et tous ceux pour qui la santé doit être traitée avec sérieux et rigueur.
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