TANDIS QUE NOS VILLES s’étendent à l’infini, nos campagnes se réduisent comme peaux de chagrin. À ce rythme, dans quelques décennies seulement, 80 % de la population sera urbaine, prédisent les environnementalistes. Où fera-t-on alors pousser tomates, blé et autres pommes de terre ? C’est pour répondre à cette angoissante question de la disponibilité des terres cultivables, que la société suédoise Plantagon a imaginé la culture verticale. « Ces serres écologiques, encore à l’état de projet, permettront de produire chaque jour, et en ville, des produits frais et bio et de les vendre directement au consommateur sur place », explique Hans Hassle, vice-président de Plantagon. Avantage du procédé : une économie de 70 % grâce à la suppression des frais de transport et de stockage. Son principe ? Les graines de tomate, par exemple, sont plantées au niveau du sol à la base d’une spirale tournante, et lorsqu’elles arrivent au sommet, 30 jours plus tard, on récolte les fruits. Pour une surface au sol de 10 000 m2, la serre verticale équivaudrait à une surface cultivée de 100 000 m2. Pour l’heure, aucune installation de ce type n’a été commandée, mais plusieurs villes scandinaves et chinoises manifestent leur intérêt. Peut-être hésitent-elles encore à investir les 21 millions d’euros demandés. La tomate bio des villes rougirait-elle déjà de son prix ?
Un projet original d’agriculture urbaine
Comme un arbre dans la ville
Publié le 18/07/2009
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Un monument de la culture
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› D.D.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2671
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