La présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP), Isabelle Adenot, souligne que la justice suit son cours concernant l’affaire de la campagne de communication menée par le groupement GIPHAR. En effet, par ordonnance du 17 juillet, le tribunal de grande instance (TGI) de Paris a débouté le CNOP de sa demande d’interdiction en référé de la campagne « Mon conseil santé », estimant qu’il n’y avait ni « trouble illicite », ni « dommage imminent qu’il y aurait lieu de prévenir ». En revanche, l’affaire sur le fond n’a pas encore été jugée. Le GIPHAR défend sa position en affirmant que les groupements de pharmacies devraient pouvoir communiquer, en particulier lorsqu’il s’agit de mettre en valeur l’acte pharmaceutique.
« Un pharmacien peut ajouter, dans sa dénomination, le sigle du réseau auquel il appartient, mais cela doit apparaître après la notion de pharmacien. On peut tout à fait mettre en valeur l’acte pharmaceutique, à condition que cela serve l’intérêt collectif de la profession », remarque Isabelle Adenot. Pour l’heure, l’Ordre reste confiant. « Le Conseil d’État a confirmé, en 1998, les règles qui régissent la communication des pharmaciens et des groupements. L’Ordre est très attaché à la question de la communication sur l’acte pharmaceutique mais elle ne doit pas être discriminatoire selon que l’on est adhérent ou non à un réseau ». Le CNOP reste ouvert à la discussion concernant les possibilités de communication du pharmacien et souhaite organiser une réunion à l’automne avec les acteurs concernés.
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