Le cas de la Catalogne est comparable à toutes les tentations séparatistes qui se manifestent non seulement dans la péninsule ibérique, mais en Italie, en Belgique ou ailleurs. Curieusement, l'indépendantisme traduit la recherche du plus petit dénominateur commun. Mon pays, c'est mon village, c'est ma rue, c'est ma maison. La sécession est inspirée par la misanthropie : l'enfer, c'est les autres, l'autre région, l'autre ville, l'autre rue, le voisin. Comme s'il fallait rapprocher l'horizon, abaisser le ciel, créer partout des haies, des barrières, des digues, s'enfermer chez soi à double tour, ignorer les paysages qui s'étendent à perte de vue et les gens qui habitent ces paysages. Rentrer dans sa coquille. Ne se sentir bien qu'avec les siens. En réalité, cette étrange xénophobie ne mène nulle part : méfiez-vous, Catalans, d'un parent qui, au sein même de votre foyer, serait un odieux nationaliste espagnol. Il vous restera à lui livrer une guerre civile et à couper en deux votre logement.
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