Dès le 1er janvier, le taux de remboursement de toutes les préparations homéopathiques va passer de 30 à 15 %.
2020 sera une année de transition avant que ces dernières ne soient totalement exclues de la liste des médicaments remboursables, comme le précisent deux arrêtés publiés au « Journal officiel » le 8 octobre. Malgré les manifestations et pétitions des Laboratoires Boiron qui ont tenté par tous les moyens d'influer sur la décision, le ministère de la Santé s'en est tenu à l'avis des experts de la Commission de la transparence de la Haute autorité de santé (HAS) qui ont estimé que l'efficacité des médicaments homéopathiques était « insuffisamment démontrée pour justifier son remboursement ». Un avis, rendu public fin juin, et forgé sur l'évaluation de plus de 1 000 publications scientifiques, les contributions de 29 parties prenantes et les dossiers des trois laboratoires concernés. « Le recours à l'homéopathie ne doit en aucun cas retarder la prescription de soins nécessaires lorsqu'ils s'imposent, surtout pour les maladies sévères et évolutives », rappelait alors la présidente du collège de la HAS, Dominique Le Guludec. Les Laboratoires Boiron et Lehning, qui auront notamment reçu le soutien de 44 députés, ne veulent pas baisser les bras pour autant et ont déposé deux recours devant le Conseil d'État, demandant la suppression des deux arrêtés parus en octobre. Les deux entreprises estiment que des « irrégularités ont entaché la procédure d’évaluation de l’homéopathie par la commission de la transparence de la HAS ». En phase avec la HAS, le Conseil de l'Ordre des médecins a lui décidé, le 3 octobre, de mettre fin au titre d'homéopathe pour les futurs médecins, autorisant seulement ceux déjà dotés de ce titre à pouvoir le conserver.
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