Je m’étais juré de ne pas céder à la panique. J’ai donc attendu que mon réservoir soit presque vide avant d’aller acheter de l’essence. Dans la banlieue paradisiaque où je vis et qui semble hors du temps, je m’étais à peine engagé dans la rue principale que la voie était bloquée par des voitures immobiles. Une dame serviable m’a expliqué que, si je voulais acheter du carburant, je devais prendre la file de droite et que, si je voulais continuer mon chemin, je devais emprunter la file de gauche. Je ne lui ai pas fait remarquer qu’aucune des deux files ne menait nulle part. Comme il me restait très peu d’essence, je suis tombé en panne sèche au bout de quarante-cinq minutes. Comme un espace de deux mètres me séparait de la voiture devant la mienne, des conducteurs furieux ont commencé à klaxonner. Comme j’essayais (mollement) de pousser mon automobile à la main, quelques gars barraqués et par ailleurs menaçants se sont emparés de mon auto et l’ont déposée sur le trottoir.
Elle y est toujours. Je ne vais plus à mon bureau. Je communiquerai avec vous à travers l’espace Internet jusqu’à ce qu’il y ait une panne de courant.
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