DE L’ANCIENNE i10 lancée en 2008, on a gardé le souvenir d’une élève appliquée. Celle qui prend le relais a d’autres cordes à son arc. Conçue à Russelsheim (Allemagne), dans le centre de design européen de Hyundai, la cousine par alliance de la Kia Picanto affiche un caractère bien trempé et un charme qui ne laisse pas insensible.
Si changement il y a, c’est bien dans sa tenue vestimentaire qu’il faut le chercher. Car au plan motorisations, la i10 se contente de reprendre à son profit les moteurs trois et quatre cylindres de l’ancienne version. Ce qui justifie l’absence d’un système stop/start.
Pour ce qui est des apparences, le changement est donc radical. L’évolution se solde par un allongement de la longueur de 8 cm, une diminution de la hauteur de 4 cm et une augmentation des voies avant et arrière. Jadis rivale des Citroën C1, Peugeot 107 et Toyota Aygo, la i10 empiète désormais sur le territoire de la Twingo, de la Up, de la Panda, voire de la Yaris et de la 208. On mesure mieux le travail des designers une fois installé au volant. Les propriétaires de l’ancienne de i10 ne vont pas en croire leurs yeux. Le sentiment d’étouffement ressenti à l’intérieur a disparu. La demoiselle est devenue une jeune fille gaie et pimpante. Les plastiques durs, les sièges squelettiques, la planche de bord sommaire ont disparu. Le décor est moderne, l’ergonomie soignée, la qualité présente dans chaque détail.
Le volant multifonctions, les cadrans cerclés, les ouïes d’aération, la console, la boîte à gants, les porte-gobelets, les bacs de rangement, la fonctionnalité 60/40, les revêtements moussés composent un univers cossu digne des voitures du segment supérieur. Bonne fille, la i10 se propose même d’accueillir 5 personnes. Un regret cependant, son coffre est exigu. Et le GPS n’est que semi-intégré. À l’instar de celui de la Seat Ibiza, Il trône sur la partie supérieure de la planche de bord.
À la vérité, le gros point noir, c’est la suspension, carrément spartiate. Quant au train avant, sans être baladeur, il a parfois tendance à se dérober sur sol gras. Les pneumatiques en seraient-ils la cause ?
Au chapitre équipements, le bilan est plutôt positif. Mais le stratagème qui consiste à décliner un modèle de base dépouillé pour maintenir un prix d’attaque alléchant n’a vraiment aucun intérêt. Si ce n’est celui d’attirer le client dans les concessions. La ficelle, utilisée par la majorité des constructeurs, est un peu grosse.
Au menu des versions les mieux pourvues figurent 6?airbags, le contrôle de la pression des pneumatiques, l’ESP, la climatisation manuelle (option 900 euros sur le niveau Evidence, de série sur Sensation), automatique en supplément dans le cadre d’un pack Premium (1 100 euros), incluant l’accès mains libres, le démarrage sans clé, les jantes alliage 15 pouces, le radar de recul et le limiteur-régulateur de vitesse. Les feux de jour à LED et l’aide au démarrage en côte sont fournis de série en finition 3 (Sensation).
Sans bouleverser la donne, la i10 réussit son examen de passage. Elle est capable d’assumer une double mission de citadine et de petite routière. À condition d’opter pour le moteur 1,2 l 87 ch qui cache finalement bien son âge.
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