La législation européenne sur le marquage CE s’applique à l’ensemble des dispositifs médicaux, dont les objets connectés de santé, excluant de fait toute réglementation nationale.
Il existe néanmoins les bonnes pratiques publiées par la HAS en 2016 et le label de dmd Santé. Citons également le label de Medappcare, via le site web de la société AG2R La Mondiale.
Le label M. Health de dmd Santé a été accordé à plusieurs applications mobiles pour des pathologies chroniques, au premier rang desquelles le diabète, mais les autres pathologies ne sont pas aussi bien couvertes, certaines le sont avec une application (Mon coach douleur pour le cancer, Vaincoeur pour les maladies cardiovasculaires par exemple…), d’autres ne le sont pas du tout, maladies respiratoires, de la thyroïde, Sida etc…
Les profils des acteurs susceptibles d’intervenir dans l’accompagnement des patients atteints par des pathologies chroniques sont d’une grande diversité : les laboratoires pharmaceutiques, les start-up, les associations de patients, les organismes publics comme l’Assurance Maladie (qui a gagné cette année le trophée de l’application mobile grand public avec Activ’Dos), les mutuelles, les hôpitaux bien sûr… L’avenir est à une interaction croissante de ces différents acteurs autour du patient.
Certains prestataires développent une offre de plus en plus fournie, à l’instar de Visiomed, qui propose des objets connectés de santé dans des domaines assez classiques, le diabète, l’hypertension, mais aussi une application mobile ainsi que des plates-formes de télémédecine.
Les outils dédiés à la relation pharmacien – patient sont assez rares, surtout pour ce qui concerne le suivi des pathologies chroniques, citons néanmoins celle lancée par la société Me soigner.fr, un outil pour renforcer le soutien des pharmaciens dans le domaine de l’observance.
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