Investir dans l'immobilier

Bordeaux largement en tête des villes les plus attractives

Publié le 24/05/2018

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Bordeaux arrive largement en tête des grandes villes les plus attractives pour investir dans l'immobilier, devant Paris, Nantes et Lyon, selon une étude menée par l'Ifop pour le réseau immobilier OptimHome.

Les Français semblent renouer avec l'optimisme en matière d'achat immobilier selon une récente étude de l'Ifop* menée pour le compte d'OptimHome. Le contexte politique et économique actuel est en effet perçu comme plus favorable pour investir. Outre des taux de crédits toujours attractifs, les mesures gouvernementales telles que le PTZ, la reconduction du dispositif Pinel ou la suppression partielle de la taxe d'habitation sont considérés comme autant de signes positifs pour les candidats à l'achat.

L'acquisition d'une résidence principale reste la transaction la plus envisagée par les Français. Au hit-parade des grandes villes les plus attractives pour investir dans l'immobilier, Bordeaux se détache nettement (20 % des réponses), confirmant l'attrait de l'Ouest de la France souvent mis en avant pour sa qualité de vie et ses indicateurs d'optimisme pour l'avenir généralement élevés.
Paris, en deuxième position avec 13 %, conserve son attractivité, notamment auprès des plus jeunes investisseurs potentiels (les Millennials, nés entre 1984 et 1993). Suivent ensuite Nantes (10 %), Lyon (9 %), Toulouse (7 %), Strasbourg (5 %), Nice (4 %), Lille (3 %) et Marseille (2 %).

Le budget alloué à l'achat d'un bien immobilier ne dépasse pas les 200 000 euros pour 57 % des acquéreurs ; il se situe entre 250 000 et 350 000 euros pour 20 %, et il est supérieur à 350 000 euros pour 10 %.

Dans leur recherche d'un bien immobilier, les Français s'intéressent avant tout aux informations sur les caractéristiques intrinsèques du bien : 70 % réclament des photos et 67 % une description détaillée. Des informations plus spécifiques, concernant l'environnement proche du bien, n'arrivent qu'ensuite : localisation précise du bien (47 %), information sur le quartier (22 %), proximité des transports (17 %) ou d'établissements scolaires (9 %). À noter qu'une proportion minime, mais non négligeable, demande des informations sur les caractéristiques énergétiques du bien (35 %).

* Enquête réalisée par l'Ifop du 12 au 15 mars 2018 auprès d'un échantillon représentatif de 1 504 personnes.

P.B.