Boisson la plus consommée au monde, après l’eau, le thé aurait, selon des scientifiques singapouriens et britanniques, des fonctions bénéfiques sur le cerveau qu’il protégerait des déclins liés à l’âge.
Vert, blanc ou noir, le thé aurait des vertus sur notre fonctionnement cérébral. Sa consommation améliorerait la structure du cerveau et protégerait par conséquent contre le déclin cognitif lié à l’âge. Les buveurs de thé seraient ainsi moins exposés aux altérations liées à l’âge et feraient preuve en tout cas de meilleures performances en matière d’organisation cérébrale et de fonctionnement cognitif. Ces conclusions sont issues d’une étude menée par des chercheurs de la National university of Singapore (NUS), de l’université d'Essex et de l’université de Cambridge (Grande-Bretagne) qui, pour la première fois, ont exploré les effets du thé sur les réseaux cérébraux.
Certes l’échantillon retenu est restreint, mais les résultats obtenus méritent qu’on s’y attarde. En effet, les 36 sujets retenus pour l’étude ont été suivis pendant quinze ans. Recrutés à l’âge de 45 ans, en bonne santé, ils ont, tout au long de cette période, consommé à raison d’au moins quatre fois par semaine soit du thé vert, soit du thé noir ou du thé oolong (wulong), une spécialité de thé dont l’oxydation incomplète le place entre les deux variétés précédentes.
Comme le révèle l’étude publiée dans la revue « Aging », les résultats fondés sur des tests neuropsychologiques et par l’imagerie médicale confirment non seulement une étude précédente attestant d’une réduction de 50 % du déclin cognitif chez les consommateurs réguliers de thé, mais ils mettent également en lumière la fonction protectrice du thé sur la structure du cerveau en évitant la désorganisation des connexions interrégionales.
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