AUTO

BMW Active Tourer : l’aristocratie du monospace

Publié le 08/01/2015

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Pour ses débuts dans la galaxie des monospaces, la firme bavaroise frappe fort et juste.

IL MANQUAIT un trophée dans la vitrine de BMW. L’Active Tourer vient d’y prendre place. BMW a longtemps rejeté l’idée de concevoir un monospace. Ce changement de stratégie résulte de deux facteurs : la présence de Mercedes, qui cartonne avec son Classe B, et la volonté d’être désormais présent sur tous les fronts.

Grâce à l’Active Tourer, la firme bavaroise va donc avoir la possibilité de s’asseoir à la table des grands. Premier monospace de l’histoire de la marque, mais aussi première traction avant, l’Active Tourer reprend la plateforme de la Mini et ses motorisations trois cylindres essence et diesel Euro VI.

D’un point de vue esthétique, l’Active Tourer fait dans la modestie de bon aloi. De face, le lien de parenté avec les autres membres de la famille saute aux yeux. À l’intérieur également. Le dessin de la planche de bord, le soin apporté à la finition, l’écran tactile, les équipements de confort et de sécurité (appel d’urgence, avertisseur de risque de collision, régulateur de vitesse actif avec fonction stop and go, alerte de franchissement de ligne, feux à LED, affichage tête haute, etc.) appartiennent bien au patrimoine BMW. La position de conduite, plus haute que sur une Série 1 (11 cm) et que sur le X1 (2 cm), contribue au sentiment d’invulnérabilité, bien sûr relative.

Certaines des prestations fournies sont communes à la plupart des concurrents. Parmi elles, la banquette arrière coulissante sur 13 cm, la fonctionnalité 60/40 (à partir de la finition Lounge), les dossiers de banquette arrière rabattables (60/40/20) via une commande électrique, le hayon à fermeture automatique et à ouverture par simple contact avec le pied (smart opener).

Spacieux, lumineux, l’Active Tourer mérite la note maxi sur la route grâce à sa direction précise, au confort de sa suspension et à l’efficience de ses motorisations. Débarquer en dernier sur le marché n’a apparemment pas que des inconvénients.

Jacques Fréné