À PEINE rentré du Ve Forum de Nice, comme je l’avais annoncé, M.E. Leclerc a lancé sa 2e campagne sur les prix des médicaments non remboursés sur TF1 et M6. Si notre profession, organisée autour de ses centrales d’achats, n’oblige pas l’industrie pharmaceutique à la livrer aux conditions commerciales du direct officine pour faire baisser les prix publics de 25 à 30 % en moyenne, alors tôt ou tard M.E. Leclerc gagnera la partie.
Il est anormal que le recours à la rétrocession, c’est-à-dire le système D, favorisant les uns et pénalisant les autres, reste le seul moyen, vital, quoiqu’illégal, pour maintenir une compétitivité sur les prix, aléatoire si tout le réseau officinal n’y a pas accès.
M.E. Leclerc joue sur du velours… Pour se faire, le couple répartiteur-officine doit aussi pouvoir récupérer 5 points sur les 15 que l’industrie lui a subtilisé en 20 ans de marge dégressive lissée, sans réelle contrepartie pour la population et sous prétexte de financer une innovation quasi inexistante.
Les biotechs attendent probablement le « grand emprunt » pour se développer…
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