ARRAS est dotée d’un important équipement commercial qu’il s’agisse des grandes surfaces, hyper et super, ou d’une très riche présence d’enseignes nationales en centre-ville. L’université d’Arras qui couvre les villes de Lens, Liévin, Béthune et Douai regroupe des nombreuses disciplines et notamment dans le domaine de l’art et de ses métiers ainsi qu’un service de formation permettant l’accès aux études universitaires.
Arras compte 18 pharmacies soit une pharmacie pour 2 334 habitants ou encore 2 184 équivalents français moyen (EFM), soit une densité sensiblement supérieure à la moyenne nationale, mais les quartiers-iris de la ville sont très inégalement couverts par la présence officinale (cf. graphique en points).
Densité officinale face à la demande par iris.
Le graphique en nuage de points visualise la situation de chaque quartier-iris quant à son équipement en officines et son potentiel de demande médicament (en équivalents français moyen).
On constate une disparité considérable d’équipement officinal d’un quartier-iris à l’autre et notamment :
La moitié des iris (8 sur 16) sont dépourvus en pharmacie, or ils représentent 46 % de la population de la ville et certains d’entre eux ont une population dépassant 3 000 équivalents français moyen. Ce pourcentage des iris sans pharmacie est le plus élevé de ceux rencontrés dans des villes de taille équivalente ou supérieure.
À l’inverse, le quartier-iris Hyper-centre, le plus riche en enseignes commerciales, comporte 9 pharmacies, soit une officine pour 544 habitants (716 EFM). De toute évidence, ces pharmacies puisent leur clientèle majoritairement en dehors du quartier voir de la ville.
Un autre quartier-iris se trouve dans une situation voisine avec une pharmacie pour 1 000 habitants, mais 374 équivalents français moyen seulement.
Niveau de demande et densité officinale par iris.
La carte en dégradé de bleu visualise les disparités du niveau de demande médicament par habitant d’un iris à l’autre. Le meilleur iris (0501 - Vauban) se situe à 70 % au-dessus de la moyenne nationale. À l’inverse, l’iris (0201 - Saint Pol 1) se trouve à 0,33 fois la moyenne nationale. D’où un écart entre iris extrêmes de 1 à 5. La carte fournit également le positionnement des pharmacies en nombre, par iris.
Potentiel de chiffre d’affaires par iris et poids théorique de la parapharmacie.
La carte en dégradé de rouge indique le potentiel de chiffre d’affaires médicament annuel de chaque iris. Ce potentiel varie de 0,36 million d’euros (0102 - Blancs Monts Baudimont 2) à 3,87 millions d’euros (0801 - Hyper Centre). On rappelle que le potentiel médicament pour l’ensemble de la ville se chiffre à 23,5 millions d’euros.
Pour ce qui est du niveau de demande potentielle de parapharmacie, en référence à une moyenne nationale de 17 % (TVA 5,5 % et 19,6 %), on voit qu’il varie d’un iris à l’autre dans une proportion de l’ordre de 1 à 5. On rappelle que ce poids de la parapharmacie est très inférieur à celui observé dans d’autres pays et spécialement ceux ayant des tailles officinales de 2 à 5 fois celles observées en moyenne en France.
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L’ensemble des études de villes parues dans cette rubrique sont également accessibles sur quotipharm.com dans la rubrique « géopharmacie ».
Voici la prochaine ville retenue pour notre page géopharmacie : Villeurbanne. Mais peut-être avez-vous une suggestion à nous faire (autres villes, contenu et forme de la rubrique…). La ou les pharmacies dont la suggestion a été retenue recevront un zoom plus précis de la ville.
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