Le terme d’allergie alimentaire est en fait un terme restrictif qui comprend de façon sous-entendue les effets immunoallergiques, mais aussi les effets toxiques ou métaboliques induits par l’alimentation. En termes de fréquence, on estime que l’allergie alimentaire s’observe dans 39 à 80 % des cas de dermatite atopique de l’enfant. L’intérêt de l’éviction ciblée n’est aujourd’hui plus à démontrer. On ne négligera pas, pour autant, le rôle des facteurs d’environnement dans le déclenchement des poussées.
Chez le nourrisson de moins de 6 mois :
Chez le nouveau-né et le nourrisson, il convient alors d’utiliser des « hydrolysats poussés », soit de caséine, soit de lactosérum, bien qu’il faille encore reconnaître des cas de réactivité croisée. En cas d’allergie sévère, on peut être amené à utiliser une formule à base d’acides aminés (Néocate). La durée d’utilisation de ces formules de substitution est guidée par la possibilité de diversification alimentaire. Les enfants, avec une longue période de sensibilisation alimentaire ont un risque plus grand de développer une rhinite allergique ou un asthme.
Le régime d’éviction est-il nécessaire en cas de dermatite atopique modérée ? Même si la fréquence de l’allergie alimentaire est plus faible dans les cas de dermatite atopique modérée, lorsqu’il existe des éléments pouvant faire envisager une allergie alimentaire, ces patients, et notamment ces nourrissons, doivent être considérés comme porteurs d’une forme potentiellement sévère.
Devenir des enfants
La plupart des nourrissons qui présentent une allergie alimentaire acquièrent progressivement une tolérance clinique dans les trois premières années de la vie. Ainsi, eu égard à cette constatation, un nouveau test de provocation orale est légitime après un régime d’éviction de 6 à 12 mois. Il permettra de déceler un état de tolérance acquis.
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