Agnès Firmin-Le Bodo en rit encore. Aux lendemains de son élection aux législatives, un patient arrête dans la rue la titulaire de la pharmacie Jenner du Havre : « je ne sais pas si on vous l’a déjà dit, mais qu’est ce que vous ressemblez à la députée qui a été élue la semaine dernière ! »
Cette anecdote en dit long sur Agnès Firmin-Le Bodo installée depuis 13 ans au Havre et bien implantée politiquement, comme conseillère départementale et adjointe au maire, un certain Edouard Philippe, devenu aujourd'hui Premier ministre.
Car bien qu’occupant désormais les bancs de l’hémicycle dans le groupe des Républicains dits « constructifs », Agnès Firmin Le Bodo, garde les pieds sur terre. « La réaction de ce patient démontre combien il faut rester humble quand on est élu », affirme-t-elle. Et si la politique est pour elle un engagement qu’elle poursuit toujours plus loin, grâce au soutien de son mari et de son fils, son métier reste la pharmacie. Viscéralement.
Du reste, elle compte bien continuer à exercer à l’officine aussi souvent que son agenda parisien le lui permettra. Elle y voit une source de bonheur - « j’aime mon métier » - tout autant qu’une nécessité. « Quand on est élu politique, on se doit de conserver le contact avec la réalité du terrain. Il faut rester à l’écoute des gens. Et continuer à exercer mon métier humanise la fonction politique », déclare-t-elle avec conviction.
La défense d’un beau métier
D’ailleurs quel lieu, mieux que le comptoir de la pharmacie, peut jouer ce rôle de réceptacle des préoccupations des citoyens ? Membre de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, Agnès Le Firmin-Le Bodo compte bien se faire l’écho de ces morceaux de vie recueillis dans son officine. Dans le domaine du handicap et des personnes âgées tout particulièrement.
C’est d’ailleurs à ce titre qu’elle conservera son mandat de conseillère départementale alors qu’elle soldera ses autres délégations. « Cela me semble pertinent de rester dans cette instance départementale puisque c’est elle qui détient ces compétences », précise-t-elle. De manière plus générale, tous les sujets de prévention trouveront une avocate auprès d’Agnès Firmin-Le Bodo. Vocation professionnelle oblige. « Tout ce qui est lié à notre exercice quotidien ne peut m’être étranger. Pharmacien est vraiment une très belle profession qui nous permet en une journée de faire plusieurs métiers : pharmacien bien sûr, mais aussi assistante sociale et bien entendu chef d’entreprise », expose-t-elle.
Elle n’en déclare pas moins que les pharmaciens ont été de loin les professionnels de santé les plus sollicités par les plans de rigueur budgétaire. Opposée à la vente des médicaments à l’unité, elle souhaiterait que les efforts soient plutôt orientés sur l’optique et le dentaire, dont « les tarifs représentent de véritables freins à l’accès aux soins ». La profession pourra donc compter sur elle pour porter les dossiers de l’officine jusqu’à la tribune du Palais Bourbon.
En retour, Agnès Firmin-Le Bodo sait qu’à l’officine, elle pourra s’appuyer sur son équipe. Comme ses patients sont rassurés de voir leur pharmacienne continuer à exercer, ses collaborateurs sont fiers de leur titulaire. N’ont-ils pas connu Agnès Firmin-Le Bodo tout d’abord comme stagiaire, puis comme assistante avant qu’elle ne devienne leur titulaire ? « D’ailleurs, je les vouvoie encore alors qu’eux m’ont toujours tutoyée », lance la pharmacienne, amusée.
Cette anecdote en dit long sur Agnès Firmin-Le Bodo installée depuis 13 ans au Havre et bien implantée politiquement, comme conseillère départementale et adjointe au maire, un certain Edouard Philippe, devenu aujourd'hui Premier ministre.
Car bien qu’occupant désormais les bancs de l’hémicycle dans le groupe des Républicains dits « constructifs », Agnès Firmin Le Bodo, garde les pieds sur terre. « La réaction de ce patient démontre combien il faut rester humble quand on est élu », affirme-t-elle. Et si la politique est pour elle un engagement qu’elle poursuit toujours plus loin, grâce au soutien de son mari et de son fils, son métier reste la pharmacie. Viscéralement.
Du reste, elle compte bien continuer à exercer à l’officine aussi souvent que son agenda parisien le lui permettra. Elle y voit une source de bonheur - « j’aime mon métier » - tout autant qu’une nécessité. « Quand on est élu politique, on se doit de conserver le contact avec la réalité du terrain. Il faut rester à l’écoute des gens. Et continuer à exercer mon métier humanise la fonction politique », déclare-t-elle avec conviction.
La défense d’un beau métier
D’ailleurs quel lieu, mieux que le comptoir de la pharmacie, peut jouer ce rôle de réceptacle des préoccupations des citoyens ? Membre de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, Agnès Le Firmin-Le Bodo compte bien se faire l’écho de ces morceaux de vie recueillis dans son officine. Dans le domaine du handicap et des personnes âgées tout particulièrement.
C’est d’ailleurs à ce titre qu’elle conservera son mandat de conseillère départementale alors qu’elle soldera ses autres délégations. « Cela me semble pertinent de rester dans cette instance départementale puisque c’est elle qui détient ces compétences », précise-t-elle. De manière plus générale, tous les sujets de prévention trouveront une avocate auprès d’Agnès Firmin-Le Bodo. Vocation professionnelle oblige. « Tout ce qui est lié à notre exercice quotidien ne peut m’être étranger. Pharmacien est vraiment une très belle profession qui nous permet en une journée de faire plusieurs métiers : pharmacien bien sûr, mais aussi assistante sociale et bien entendu chef d’entreprise », expose-t-elle.
Elle n’en déclare pas moins que les pharmaciens ont été de loin les professionnels de santé les plus sollicités par les plans de rigueur budgétaire. Opposée à la vente des médicaments à l’unité, elle souhaiterait que les efforts soient plutôt orientés sur l’optique et le dentaire, dont « les tarifs représentent de véritables freins à l’accès aux soins ». La profession pourra donc compter sur elle pour porter les dossiers de l’officine jusqu’à la tribune du Palais Bourbon.
En retour, Agnès Firmin-Le Bodo sait qu’à l’officine, elle pourra s’appuyer sur son équipe. Comme ses patients sont rassurés de voir leur pharmacienne continuer à exercer, ses collaborateurs sont fiers de leur titulaire. N’ont-ils pas connu Agnès Firmin-Le Bodo tout d’abord comme stagiaire, puis comme assistante avant qu’elle ne devienne leur titulaire ? « D’ailleurs, je les vouvoie encore alors qu’eux m’ont toujours tutoyée », lance la pharmacienne, amusée.
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