SELON UNE ÉTUDE menée, à la demande du « Quotidien », par la société Call Medi Call* auprès d’un millier de titulaires, près de 87 % des pharmaciens adhèrent à un groupement. Ils ne sont donc que 13 % à ne pas avoir franchi le pas. Leurs raisons ? Principalement la peur de perdre leur indépendance, le coût de l’adhésion et le sentiment de s’en sortir aussi bien seul que groupé. Pour autant, la seule véritable raison qui pourrait les décider à adhérer serait « des conditions d’achat intéressantes », selon 36 % d’entre eux. Curieusement, c’est aussi le premier item cité par les pharmaciens groupés, lorsqu’on leur demande dans quel domaine ils souhaitent que leur groupement progresse. À préciser, néanmoins, que 85 % des pharmaciens groupés se disent satisfaits des services de leur groupement, 83 % n’envisagent pas d’en changer et 56 % pensent ne plus pouvoir s’en passer !
« Les pharmaciens se rendent compte qu’il est de plus en plus difficile de développer des services en restant seul. Les groupements de pharmaciens ont évolué, ils ne pèsent plus seulement sur les achats mais peuvent accompagner la mise en place de services. Une structure qui a déjà les outils est mieux à même de répondre à la demande. Le faire seul demande beaucoup de temps : les pharmaciens en ont peu et cela va aller en s’amenuisant », note François Baudin, président de Giropharm.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion