Ces maladies ne sont certes pas provoquées par la nutrition et aucun aliment ne permet un retour en rémission, mais l’alimentation, en fonction de la tolérance de chacun, peut jouer un rôle sur la sévérité des symptômes et la fréquence des poussées.
Selon un sondage Opinionway*, seulement 54 % des patients qui en sont atteints pensent que la nutrition peut avoir un impact sur leur pathologie et 56 % déclarent ne pas bénéficier de suffisamment d’informations à ce sujet, dont 17 % n'ont aucune information. Cependant, l’impact de la nutrition est évalué de façon inégale selon la pathologie dont souffrent les patients : 63 % dans le cas d’un RIC** et 81 % pour une MICI***. Les patients rapportent également un fort impact de leur maladie inflammatoire sur leur qualité de vie, avec une note moyenne de 5,9/10 pour l’ensemble des pathologies. L'impact est d’autant plus important que la maladie est handicapante.
Pour les patients et les professionnels
Au-delà des traitements prescrits, les patients ont besoin d'avoir des recommandations particulières sur la façon de se nourrir. Le manque d'informations diffère aussi selon la pathologie : 61 % des patients atteints d’un RIC, 39 % de ceux atteints d’une MICI et 57 % dans le cas du psoriasis. L’intérêt des malades pour recevoir des informations en matière de nutrition passe principalement par les spécialistes des pathologies concernées, ils sont les plus légitimes pour répondre à leurs questions et les accompagner au quotidien ; or le sujet est trop peu abordé en consultation.
Dans le cadre de la prise en charge de ces maladies, le Laboratoire Fresenius Kabi, en partenariat avec l’Association nationale de défense contre L’arthrite rhumatoïde (ANDAR), l’Association François-Aupetit (dédiée aux maladies inflammatoires chroniques de l’intestin) et France psoriasis, a réalisé un site pour « Manger sans s’enflammer ». Il a pour objectif d’informer le grand public, les patients et leur entourage et de sensibiliser les professionnels de santé afin qu’ils puissent parler « nutrition » pendant leurs consultations. Trois brochures expliquent en détail le rôle de l'alimentation et du microbiote sur les RIC, les MICI et le psoriasis.
D'après une visioconférence de Fresenius Kabi.
* Étude réalisée en juillet 2020 auprès de 500 patients âgés de 18 ans et plus.
** RIC : Rhumatisme inflammatoire chronique.
*** MICI : Maladie inflammatoire chronique de l’intestin.