Maladie très fréquente, la cystite touche une femme sur dix au moins une fois par an. Envie irrépressible d'uriner, sensations de brûlures à la miction… Autant de désagréments qui sont soignés en première intention par des antibiotiques selon les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS).
« Contrairement aux idées reçues, la cystite n'est pas une infection urinaire, en fait, la douleur et l'inconfort ressentis sont dus à une inflammation liée à l'infection provoquée par l'adhésion des germes pathogènes (E. coli) à la paroi vésicale », précise le Dr Daniel Scimeca, spécialisé en homéopathie. Le recours systématique à l'antibiothérapie favorise les multirésistances, il se justifie en cas d'infections urinaires compliquées et récidivantes. Une approche naturelle à base de plantes est plébiscitée par de nombreuses femmes pour réduire les symptômes inflammatoires d'une cystite simple sans complications.
Réduction des symptômes
Le médicament traditionnel Canephron proposé par Boiron, réunit trois plantes qui agissent en synergie pour faciliter la miction et la diurèse et réduire le dépôt de microcalculs rénaux. La petite centaurée (famille des gentianes) a un effet diurétique doublé d'une action antispasmodique sur la sphère digestive et urinaire.
Les propriétés antimicrobiennes et antioxydantes de la livèche (famille du céleri) sont reconnues dans le traitement des infections urinaires pour soulager les processus inflammatoires. Le romarin est un antiseptique actif dans les infections urinaires pour stimuler l'écoulement de l'urine.
Canephron N* a fait l'objet de plusieurs études cliniques. Une étude randomisée en double aveugle, menée auprès de 659 femmes de 18 à 70 ans souffrant de cystite non compliquée, a comparé Canephron N versus fosfomycine (antibiotique couramment utilisé en cas de cystite). Les résultats montrent l’intérêt de Canephron N pour réduire l’utilisation d’antibiotique avec une bonne tolérance, ainsi qu'une réduction des symptômes similaire à celle obtenue avec fosfomycine à la fin du traitement.
La durée du traitement à raison d'un comprimé trois fois par jour (matin, midi, soir) ne doit pas dépasser deux semaines en automédication. Si les symptômes persistent ou s’aggravent au-delà de trois jours d’utilisation, un médecin doit être consulté.
D'après une conférence de Boiron.
* Canephron N est deux fois moins dosé par rapport à Canephron, mais avec la posologie de 2 comprimés 3 fois par jour.