Je vis en banlieue dans un quartier tranquille entouré d'arbres et fleurs, même en hiver. L'immeuble où j'habite est petit, avec un nombre de foyers limité. Quand l'un d'eux commence des travaux, il avertit ses voisins. Ce que n'a pas manqué de faire un couple du rez-de-jardin. Des gens prévenants, en quelque sorte, mais imprévisibles. Car ils nous ont soumis pendant deux mois au fracas épouvantable d'appareils multiples, destinés à briser, à détacher, à remonter et à poncer je ne sais quels meubles ou installations pratiques, baignoire ou four. Pendant deux mois, impossible de se concentrer sur la lecture, d'écouter la radio ou de regarder la télé, ou encore d'avoir une conversation au téléphone qui ne fût pas perturbée. Ainsi, à l'isolement causé par la pandémie, s'est ajouté le bruit lancinant, matin et soir, de leurs instruments tout droit sortis de l'enfer. Ambiance peu propice à la création, méthodique et régulière, de ce billet d'humeur dont vous constaterez aujourd'hui qu'il ne contient pas la moindre trace de colère ou de hargne, malgré mon agacement. Ce fut le moment d'avoir un peu de sagesse ancestrale sinon que, deux fois contrariée, l'humeur d'un homme devient plutôt mauvaise.
Humeur
Un bruit éprouvant
Publié le 12/02/2021
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Source : Le Quotidien du Pharmacien