Regards croisés

Publié le 20/10/2011
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Philippe Gaertner, président de la FSPF

« Il est important pour le pharmacien de proposer la prise en charge de pathologies qui ne nécessitent pas de diagnostic en amont, avec des produits sûrs et efficaces. Il faut continuer à travailler sur ce qui est possible en terme de délistage, mais il faut aussi de nouvelles molécules sur le marché de l’automédication. »

Gilles Bonnefond, président de l’USPO

« Le seul moyen de développer la médication officinale, c’est de la faire prendre en charge par des complémentaires santé. Elles investissent beaucoup sur les dépassements d’honoraires, l’optique, le dentaire, pourquoi pas sur un parcours de soins en médication officinale ? Aujourd’hui ça ne marche pas parce que si je vais chez le médecin, c’est remboursé, si je vais chez le pharmacien, ce n’est pas pris en charge. »

Pascal Louis, président du CNGPO

« Pour développer la médication officinale, il y a deux axes : le partenariat avec des payeurs, comme l’opération de conseil pharmaceutique rémunéré que nous avons lancé il y a deux ans, et la mise à disposition d’un arsenal thérapeutique plus conséquent pour le pharmacien. »


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2868